Myriam

Artisane du Douar d’Idelssane

Myriam

Artisane du Douar d’Idelssane

Myriam,
La rencontre

Myriam est une des plus jeunes femmes du collectif d’Idelssane. Elle a appris à manipuler la matière au sein même du collectif, en apprenant aux côtés des autres artisanes. 

Myriam est une femme qui nous a particulièrement touchée pendant nos ateliers.

Toujours de bonne humeur, le sourire aux lèvres, elle à été un des piliers de l’ambiance générale du groupe pendant nos interventions. Elle est solaire.

Nous sommes ravis de vous la présenter ici et d’avoir la chance de pouvoir vous permettre de la rencontrer et d’entendre ses mots.

La rencontre

Myriam est une des plus jeunes femmes du collectif d’Idelssane. Elle a appris à manipuler la matière au sein même du collectif, en apprenant aux côtés des autres artisanes. 

Myriam est une femme qui nous a particulièrement touchée pendant nos ateliers. Toujours de bonne humeur, le sourire aux lèvres, elle à été un des piliers de l’ambiance générale du groupe pendant nos interventions. Elle est solaire.

Nous sommes ravis de vous la présenter ici et d’avoir la chance de pouvoir vous permettre de la rencontrer et d’entendre ses mots.

Les questions sur la vie de Myriam

Peux-tu te présenter ?

“En arabe ? Je m’appelle Myriam, j’ai 23 ans, j’ai arrêté mes études en 4e année. Je travaille maintenant avec l’association à Idelssane. Je suis célibataire et je produit de l’artisanat.”

Peux-tu me parler de ton art ?

“Je travaille la couture, je fais des habits traditionnels, des djellaba. Je travaille aussi le roseau et le palmier dans la confection de petits produits du quotidien et des produits plus traditionnels.”

Depuis combien de temps couds-tu ?

“Je couds depuis que je bénéficie de l’aide de l’association. Avant je ne savais pas faire, mais j’ai appris à l’association.”

Comment as-tu appris à coudre ?

“J’ai regardé les femmes longtemps, elles m’ont appris et j’ai essayé de produire avec le groupe.”

Qu’est ce qui t’a donné envie d’apprendre ?

“J’avais envie de travailler ça, car je voulais améliorer le Douar et notre situation dans le Douar.”

Est ce que tu transmets ton art ? comment ?

“Je partage avec ma maman, qui attend toujours que je l’appelle pour lui montrer ce que j’ai appris et aussi avec ma mamie, je partage aussi ses apprentissages.”

Qu’est ce que tu aimes dans ton village et quel est ton lieu préféré ?

“Le Douar est petit, c’est limité, il n’y a pas beaucoup d’endroits. Mais moi j’aime les champs. J’aime aller dans la nature. c’est mon endroit préféré.”

Est ce que tu travailles seule ou accompagnée ?

“Je travaille en groupe, quand je suis à l’association, sinon je travaille seule à la maison ou avec ma maman.”

Tires-tu un bénéfice de ton art ?

“Non, j’apprend encore, je n’ai pas encore eu l’occasion de gagner de l’argent.”

Peux-tu nous décrire ton quotidien ?

“Je me couche à 10h de la nuit et je me lève à 8h. Je m’occupe du ménage de la maison, je prépare le petit déjeuner avec maman. Lorsque j’ai du temps libre, je fais de la couture ou je fais des tâches à la maison. J’attend avec impatience de venir à l’association l’après-midi.

Tous les jours je vais à l’association, sauf le dimanche. On fait des cours entre nous, on apprend à faire les tapis, le crochet, on partage nos connaissances.”

Myriam et l’association

Comment as-tu connu l’association FLDF ?

“J’étais chez ma grand-mère et elle à rencontré un membre du bureau de l’association. Et ce membre m’a proposé de venir voir l’association. Comme je ne faisais rien la journée, j’ai suis devenue bénéficiaire de l’association.”

Depuis combien de temps en fais-tu partie ?

“Ça fait maintenant 2 ans que je fais partie du collectif.”

Comment la FLDF t’aide dans ton projet ?

“L’association m’aide beaucoup. J’ai beaucoup appris, les femmes m’ont montré beaucoup de choses que j’ignorais.”

Les questions techniques

De quoi as-tu besoin pour faire ton artisanat ?

“Pour l’artisanat, j’ai besoin de palmier majoritairement sinon j’ai besoin de laine, de tissu pour faire de la couture.”

Où trouves-tu tes matières premières ?

“Je récupère le palmier dans mon champ, c’est facile. Pour le tissu je dois l’acheter ou sinon je récupère des tissus de la maison que je ré-utilise.”

En quoi transformes-tu la matière brute ?

“Je fais des décorations avec le palmier et des petits tapis.”

Peux-tu m’expliquer les différentes étapes pour confectionner tes produits ?

“Je mets le palmier dans l’eau pour le rendre plus malléable pour le travailler. J’utilise la corde comme base pour le tressage et sinon je fais du pliage.”

La galerie de Myriam